Une histoire des jardins maraîchers #1

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Se laisser imprégner par les lieux, cartographier le paysage, recenser le vivant, observer la dominance des vents, comprendre la nature du sol, déambuler et se laisser surprendre, contempler l’écoulement des eaux, enquêter sur l’histoire (agricole) du lieu.

Sur une ligne de crête à 320 m d’altitude, le site des Minières est exposé aux vents. Le sol y est peu profond, sableux et gréseux. Mais les 20 premiers centimètres sont très riches et vivants. Merci aux nombreux chevaux ayant patiemment fertilisé ces surfaces ! Se donner le temps de la réflexion nous a permis de mieux cerner contraintes et forces des lieux et de choisir parmi pléthore de possibilités les emplacements et les techniques de maraichage les plus adaptés  . Nous y reviendrons.

Ces plusieurs mois de « non-agir » ont été nourris par la lecture – Masanobu Fukuoka, Jean-Martin Fortier, Permakultur Sepp Holzer et consorts -, par de nombreuses discussions avec voisin·e·s, ami·e·s, maraîcher·e·s expérimenté·e·s et en devenir, et par la visite de plusieurs jardins et fermes – Millefeuilles, La ferme Biji-biji , Jardin des Mille Pas entre autres. Ce préalable indispensable est un véritable compost qui nous l’espérons fertilisera nos pensées et actions pour les années à venir !